Le #FestivalActu 2018 est lancé au Lycée Ernest Cuvelette
Le premier épisode de la troisième saison du Festival Actu s’est joué mardi, en fin d’après-midi, au lycée Cuvelette de Freyming-Merlebach. Les organisateurs, quelques participants et des partenaires de la manifestation étaient réunis pour lancer l’édition 2018. Le Festival Actu rassemblera, les 7 et 8 juin au cinéma Le Paris, des écoliers, collégiens, lycéens et bien d’autres jeunes. Leurs films, réalisés dans le courant de l’année scolaire, seront projetés sur grand écran.
La barre des trente films ?
Ce festival, dont l’objectif est résumé dans son slogan (« La jeunesse s’empare de l’actualité et en fait son cinéma »), ne cesse de prendre de l’ampleur : 16 films de 11 établissements ou structures en 2016, 28 films de 19 établissements en 2017, et des centaines de spectateurs au cinéma.
Pour 2018, 14 classes ou structures ont déjà confirmé leur participation. Et pas seulement de Moselle-Est. Mais il devrait y en avoir bien plus, de la maternelle à des étudiants, en passant par des accueils périscolaires, des écoles de théâtres, des centres éducatifs fermés. Un esprit d’ouverture revendiqué par les organisateurs.
Un état d’esprit à entretenir
L’autre volonté, c’est de « préserver notre âme de « bricolage » , indique Jean-Claude Dunkhorst, inspecteur de l’Education nationale. Pour les professeurs et encadrants, il n’y a pas besoin d’être un expert, il faut surtout être un pédagogue et entraîné les élèves dans un récit. Le but n’est pas d’être écrasé par la technique, mais de prendre du plaisir. Ce festival est un bon moyen de travailler la distance par rapport à toutes les images qui inondent les jeunes. »
Des nouveautés
Frédéric Amella, professeur au lycée Cuvelette et président de l’association Cléa Stiring, autre organisateur de l’événement, insiste également : « Ce n’est pas le matériel qui fait un bon film, c’est l’histoire que l’on écrit sur une feuille avec un stylo. Tout le monde a une bonne caméra, sur son smartphone, donc il ne faut pas bloquer sur la technique. » Un argument pour rassurer les enseignants déjà présents, et ceux qui voudraient se joindre au festival.
« Nous sommes le plus grand festival de cinéma fait pour les élèves, par les élèves », annonce Pierre Oswald, troisième pilier de la manifestation. Pour 2018, le professeur d’histoire-géographie du collège Pierre-Adt met l’accent sur les nouveautés : la présence d’une radio associative, qui émettra sur une fréquence provisoire ; dimension internationale, avec la participation d’une école de Dillingen, en Sarre ; ouverture à l’enseignement supérieur avec un film d’étudiants niçois ; valorisation du patrimoine de Moselle-Est, puisque les élèves participants pourront, avant ou après les projections, visiter le musée Les Mineurs, la galerie Têt’de l’art ou encore les Archives départementales à Jeanne d’Arc.
C’est parti pour huit mois de travail, de tournages, de montages, de préparatifs. Pour « construire la suite ».
Source : Républicain Lorrain du 19/10/2017